Barbacha – Iberbacen, en Tamazight – est une région de la petite Kabylie, autogérée par ses habitant.e.s. depuis fin 2012. « Barbacha n’est qu’une petite mechta marginalisée de toutes les richesses de l’Algerie . C’est un bled pauvre. C’est une région montagneuse, on n’a pas de pistes, pas de routes » raconte Da Taieb, un ancien de la commune. Comme dans d’autres régions, les paysan.ne.s et les ouvrier.e.s de Barbacha combattent quotidiennement pour une vie digne face à toutes les formes d’exploitation et d’oppression que leur imposent l’Etat et le capitalisme. Mais à Barbacha, autre chose s’invente. Les 27000 habitant.e.s de ces 34 villages s’auto-organisent à travers l’Assemblée Générale Ouverte de la population d’Iberbacen (AGO) mise en place dans un bâtiment qu’ils et elles occupent collectivement. « Nous à Barbacha on a créé cette maison, on a protesté contre ce système qui nous écrase sans arrêt. Le système qui nous gouverne actuellement c’est un système pourri » raconte Da Taïeb. Avec quelques autres, ils nous ont accueilli en février 2014, raconté leurs histoires et transmis des archives.
Voici quelques esquisses de ces chemins tracés par le peuple de Barbacha et qui ouvrent des voies à toutes celles et ceux qui combattent pour l’émancipation partout dans le monde.
Cette vidéo est passionnante. Mais les femmes sont invisibles et inaudibles, quel sens cela a-t-il ?
J’aimerais savoir quelles places occupent les femmes de cette région dans les débats, les initiatives et prises de décision.
Cet interview pourrait-elle être complété par une inteview de femmes de Barbacha ?
Merci par avance de votre réponse
Michèle,