«Avant de connaître l’association, je pensais l’autogestion en noir et blanc comme dans les photos de l’Espagne en 1936», un lycéen présent à l’Assemblée générale
L’assemblée générale de l’association, qui s’est tenue le samedi 21 mai, a bénéficié du seul jour de soleil. Signe d’une nouvelle mise en lumière pour celle-ci ? Notre réunion est intervenue dans un contexte de mobilisation sociale et politique qui permet de passer de manière plus large à des « travaux pratiques » de l’autogestion. Et cela a des conséquences sur notre activité.
Le tour de table a permis de constater que les thèmes que nous portons trouvent un écho favorable. C’est ce qui ressort de ce qui se déroule et se discute dans « Nuit debout » tant dans la capitale que dans les régions. Au fur et à mesure que chacun-e intervenait, il se confirmait que la présence de l’association et de ses membres dans les divers débats et ateliers consacrés aux coopératives, à la démocratie, à l’autogestion en même temps que le travail concret de solidarité avec la ScopTI par la vente de paquets de thés et d’infusions est très positivement perçue, attirant questions et intérêt.
Le bilan apparaît ainsi beaucoup plus riche que celui que nous imaginions avec les seuls éléments qui nous étaient parvenus avant l’assemblée générale. Il faut évidemment ajouter tout cela à l’actif de ce que nos lecteurs réguliers connaissent : le travail éditorial (site et en partenariat avec les Éditions Syllepse, l’Encyclopédie internationale de l’autogestion, les livres sur les coopératives et sur l’expérience argentine), les dimensions internationales (participation aux rencontres internationales de l’économie des travailleurs, au FSM de Tunis, le groupe « Balkans »), les participations aux Foires à l’autogestion de Toulouse, Montreuil.
Mais cette situation nouvelle constitue également un défi pour être à la hauteur, sinon des exigences, du moins des nécessités. Continuer à développer le travail éditorial par les articles, des livrets et livres utiles, l’animation de la réflexion (relance du séminaire «Appropriation sociale»), de l’action et de la solidarité tant sur le plan national (soutien aux coopératives qui a donné l’occasion d’un premier travail l’après-midi même) qu’international (préparation de la prochaine rencontre euro-méditerranéenne en octobre à VioMe en Grèce) et faire connaître tout cela auprès d’un plus large public rassemblé sur les places ou en d’autres occasions, ne peut se faire qu’avec des forces plus importantes et un fonctionnement adéquat.
C’est la raison pour laquelle une série de décisions structurelles ont été prises, comme celles de la mise en place de groupes de travail et d’un conseil les réunissant ensemble trimestriellement (un compte-rendu détaillé est adressé aux adhérents) ainsi que sur des coopérations plus systématiques et l’initiative de débats réguliers touchant aussi bien à la formation pratique qu’aux échanges historiques, à l’information de l’actualité des expériences aux débats plus théoriques.
Il s’agit en réalité de mieux assurer notre rôle d’éducation populaire par et pour le développement de pratiques autogestionnaires.
Alors, pourquoi n’y participeriez vous pas en prenant toute votre place dans votre association pour l’autogestion?