Effets positifs de l’autogestion[1] de quelques brasseries dans l’Espagne révolutionnaire de 1936-1939, notamment en Catalogne

La guerre et la révolution espagnole (1936-1939) offrent la plus profonde expérience de démocratie directe libertaire de toute l’histoire sociale. Partout en Espagne restée républicaine (surtout la Catalogne et l’Aragon mais aussi le centre, la zone valencienne et murcienne, une partie de l’Andalousie et de la côte atlantique) fleurissent des milliers de collectivités et de centres plus ou moins acrates[2]. La plupart des services, ateliers et entreprises sont réquisitionnés ou récupérés (incautación), et placés sous contrôle ouvrier et/ou syndical (sindicalización) ou purement et simplement autogérés (colectivización ce qu’on appellerait aujourd’hui autogestión) par leurs salariés. C’est particulièrement le cas en Catalogne où l’immense majorité des entités économiques, sociales et culturelles est en 1936 aux mains de leurs employés, sous le sigle des deux grandes centrales syndicales : d’abord la CNT – Confédération Nationale du Travail, syndicaliste-révolutionnaire à dominante anarchiste fondée en 1910 et qui est très largement majoritaire, et la socialisante UGT – Union Générale des Travailleurs, fondée en 1888. 

Le domaine brassicole n’est pas en reste, particulièrement les brasseries de Barcelona. Dans la capitale catalane c’est le cas d’une malterie[3], la Maltería La Moravia, et de 2 grandes brasseries CERVEZAS MORITZ et FÁBRICA DAMM : ces trois firmes fondent la Industria Maltera y Cervecera Sozializada. Elles sont particulièrement photographiées par Carlos PÉREZ DE ROSAS MASDEU (1893-1954) et/ou ses fils en 1937[4]. Cet important reporter et photographe, d’origine droitière et bien malmené au début de la révolution, va pourtant avec ses deux fils, former un des groupes de photographes parmi les meilleurs de la révolution, auprès surtout de la CNT-FAI[5] et de son service de la propagande, mais également au service du groupe anarcho-féministe Mujeres Libres[6]. La plupart de ces photos socialement engagées n’ont été redécouvertes qu’en 2015. Dans la revue ¡¡Campo !! Organo del Comité Regional de Relaciones de Campesinos CNT-AIT[7] (le numéro 1 sort à Barcelone le 6 février 1937), elles portent sur l’agriculture et le monde des paysans (campesinos).  Dans la revue Tierra y Libertad, organe principal de la FAI, les photos illustrent de nombreuses industries collectivisées (textile, transports, industrie alimentaire dont la brasserie) et s’intéressent précisément à ce regroupement économique d’un secteur clé.  Pour le mouvement libertaire, toute cette information illustre la rationalisation de l’économie libertaire et défend un fonctionnement unitaire qui s’oppose ainsi à la concurrence antérieure de l’économie de marché.

Le numéro 37 de Tierra y Libertad du 09/10/1937 consacre sa page 6 au Sindicato de las industrias alimenticias CNT – Syndicat des industries de l’alimentation CNT. « Le secrétaire, le compagnon LÓPEZ, nous parle de l’œuvre réalisée et des plans pour le futur »[8]. Le syndicat réorganisé après la révolution de juillet 1936 compte 11 sections effectives dont celle notée « Alcoholera y Cervecera » (secteur de la production d’alcools et de la brasserie). Il y a dans ce seul syndicat 45 000 syndiqués cénétistes[9]. LÓPEZ est peut-être Andrès LÓPEZ AYESA (1906-1980), militant dans l’abattoir de Barcelone, membre du comité du Syndicat de l’alimentation, et exilé en France après 1939[10]. Il évoque surtout l’industrie laitière, la plus collectivisée et la plus avancée, mais il met en avant pour la brasserie la belle réalisation du « salaire familial », donc salaire unique et ne faisant pas de différence homme-femme. Il rappelle les combats prioritaires pour la dignité ouvrière, l’éducation et la formation (bibliothèques, débats) et des conditions de travail plus ergonomiques et plus hygiéniques. Le bas de la page est un article sur La mujer en los sindicatos La femme dans les syndicats de l’alimentation, mais les exemples sont tirés surtout de l’industrie laitière et des raffineries. Le mot d’ordre les concerne toutes cependant car « pour fournir la glorieuse armée du peuple, les femmes de toute l’Espagne travaillent activement. Ces volontaires de l’arrière-garde contribuent à la victoire avec leurs efforts journaliers sans mégotter sur les horaires ni attendre plus de récompenses que l’écrasement total et définitif du fascisme. À ces héroïnes de la nouvelle Espagne, filles de la révolution, les travailleurs du monde entier doivent exprimer leur gratitude ».

Le numéro 38 du 16/10/1937 ouvre la série spécifique à la brasserie avec un article en page 6, dans sa partie haute, sur La Industria cervecera colectivizada. La Maltería La Moravia[11]. Il comprend 6 photographies : une classique sur un groupe de travailleurs, une sur le bar, deux sur le service de la torréfaction, une sur le secteur lié à l’empaquetage et la dernière sur la salle de germination. La partie basse de la page 6 est intéressante et plus emblématique car elle porte sur La mujer en los sindicados. El trabajo de las compañeras en la maltería La Moravia – La femme dans les syndicats. Le travail des compagnes[12] dans la malterie La Moravia, avec 4 photos. On voit des femmes travaillant dans la partie comptable, d’autres dans la mise en paquets pour l’expédition, d’autres au contact du malt. La photo la plus emblématique et libératrice pour l’époque est la femme dressée au centre de la photo, et heureuse et fière, qui teste un récipient de malt au laboratoire, et qui fait de cette employée le symbole des femmes socialement émancipées et indispensables à la production. Elle occupe une place clé dans l’entreprise, preuve de la place acquise même à haut niveau technique par les femmes durant l’époque révolutionnaire.  La partie de l’article qui présente cette salariée est typique de l’époque, car la femme reste présentée selon les poncifs de genre (même dans un journal anarchiste et même sous une apparente plume féminine puisque cet article est signé par une certaine NITA) : « face au récipient plein, travaille une petite ouvrière (obrerita), jeune et belle, au visage comme du raisin muscat, blanc et rosé, avec des yeux doux et un sourire aisé. Pendant qu’elle s’active en différents endroits, contente et agile, elle nous parle de son bien-être, de ses angoisses passées, et de ses espoirs. Avec une voix émue, elle s’inquiète du sort de ses compagnons qui partent au front… ».

Le numéro 39 du 23/10/1937 porte sur La industria maltera y cervecera socializada. Fabrica ‘’DAMM’’, qui reste une des grandes brasseries actuelles (2024), toujours située dans les mêmes quartiers, et sur son rôle social et économique exemplaire durant le conflit. La page 6 est toute dédiée à la brasserie et contient un long texte et surtout 9 photographies[13]. Son accroche rappelle que l’arrière-garde est tout aussi importante que le front pour assurer le succès de la révolution et le bien-être de toutes et tous : « Pendant que nos combattants donnent leur vie pour le triomphe de la liberté, les travailleurs de l’arrière-garde dignifient le travail en consacrant tous leurs efforts à la reconstruction économique de la société ». On pourrait presque penser que le journaliste cherche à se justifier pour un tel article qui demeure secondaire face à une guerre devenue en fin 1937 de plus en plus douloureuse et problématique pour le front républicain. On trouve des vues sur la cave et les fûts, sur l’embouteillage, le service des machines, l’emballage et la mise en fûts, les générateurs de gaz carbonique et le service de pasteurisation : bref une vision assez ample des différents stades de la fabrication et de la vente des bières. La petite photographie liée au titre de l’article montre « le savoureux liquide bien emballé (envasado) et prêt à être envoyé à nos vaillants lutteurs ». Il y une nette volonté évidente de montrer le côté positif, constructif et rationnel de la révolution libertaire, sans doute pour contrer l’opposition à la gestion acrate et rassurer les investisseurs, notamment étrangers. L’ouvrage le plus connu de l’époque (1937) sur les collectivisations porte aussi sur cet aspect positif et efficace de tout le mouvement[14]. Pour confirmer tous ces côtés respectables, la partie de l’article qui parle du bar insiste sur sa transformation en « salle d’armes du Comité Révolutionnaire » en juillet 1936 et en lieu de culture avec « bibliothèque et salle de lecture pour les travailleurs » en 1937.

Le numéro 40 du 30/10/1937 dans la partie haute de la page 6 nous rappelle que l’ensemble de l’Industrie de la malterie et de la brasserie est socialisé, et que l’usine Moritz en constitue l’Unité n°3 : Unidad n°3 de la Industria Maltera y Cervecera Socializada CNT : Fábrica ‘’Moritz’’[15]. La FÁBRICA MORITZ est fondée par un réfugié alsacien, Louis MORITZ TRAUTMANN, en 1864. Il était en Espagne depuis 1851 et a travaillé dans une petite brasserie du Raval, un quartier de Barcelone, avant de se lancer progressivement à son compte. En 1897 il ouvre un bar célèbre, la CERVECERÍA MORITZ[16].  Cette grande brasserie déficitaire en 1936 connaît un contrôle ouvrier immédiat, et est une des premières entreprises de Barcelone à être collectivisée après le décret sur la collectivisation du 24 octobre 1936. Les trois photos montrent l’école de la brasserie, les autres exposent les services de brassage et d’expédition. L’article nous indique que cette école et sa bibliothèque furent parmi les premières créations de la collectivisation, suivies par l’installation du salaire unique familial. Cette brasserie augmente aussi sa production, passant de 63 000 hectolitres en 1935 à 80 000 en 1937 et pensant même atteindre les 150 000 dans le futur proche. La firme est bénéficiaire en 1937 ce qui permet d’évoquer un vrai succès économique pour l’autogestion ouvrière. La partie inférieure de la page, comme dans d’autres articles, évoque La mujer en los sindicatos. Ici est mis en évidence El alto espiritú de las compañeras de la Fábrica Moritz – Le haut esprit des compagnes de l’entreprise Moritz. 3 photographies les montrent au travail (dactylo, service de la correspondance, service de la comptabilité) : on a curieusement choisi de présenter les femmes dans des travaux féminins classiques, peu liés à la brasserie elle-même. L’article est emphatique et parfois superficiel, comme trop souvent pour les femmes. Les slogans compensent un peu cela, mais en les idéalisant : ces « lutteuses de l’arrière-garde » sont « des femmes conscientes » dont « la ferveur antifasciste est un espoir de victoire ».

Avec tous ces documents, parfois difficiles à lire pour la presse, et la bonne qualité de ceux fournis dans l’ouvrage Gráfica on découvre la belle qualité des installations et des moyens techniques utilisés par la grande industrie brassicole barcelonaise durant la révolution libertaire. La qualité technique des installations, le travail y sont mis à l’honneur, ainsi que la détente et une meilleure vie au travail des salariés. Une photo montre le bar de la Maltería, une autre nous fait découvrir la superbe salle de loisirs et de formation de CERVEZAS MORITZ, qui contient livres et presse libertaires, et porte au mur un cadre CNT-FAI et un portrait de Buenaventura DURRUTI (1896-1936), le légendaire guérillero mort dramatiquement sur le front de Madrid le 20/11/1936. D’autres photos rappellent le rôle du prolétariat féminin dans la Maltería La Moravia colectivizada, même si elles ne forment que le 1/4 du groupe photographié. Le livre a mis l’accent sur les aspects sociaux et idéologiquement novateurs plus que sur les aspects plus techniques que pointaient parfois les articles de Tierra y Libertad.

La firme DAMM mérite un plus long développement, car elle reste une des plus importantes brasseries espagnoles aujourd’hui[17]. Elle est fondée en 1872-1876 avec la venue d’un couple alsacien qui fuit l’Alsace devenue allemande, August KUENTZMANN DAMM et sa femme Mélanie. Il a l’appui de son cousin Joseph DAMM. La vieille brasserie s’arrête en 1992 mais reste encore le siège et le centre culturel de l’entreprise. Elle devient société anonyme en 1910 sous le nom S.A. DAMM, en englobant 3 sites : Bohemia, Hijos de J. Damm et E. Cammany. DAMM est célèbre pour une bière blonde légère appelée autrefois Strasburger Bier, ce qui en confirme l’origine alsacienne. Une de ses usines s’appelle La Bohemia, ce qui rend hommage à la tradition brassicole des pils (dont l’origine est la ville de Pilsen en Tchéquie aujourd’hui, avec depuis 1842 la célèbre Pilsner Urquel). Depuis 1928 l’étoile (souvent rouge) symbolise la firme et donne son nom à une des bières les plus célèbres, l’Estrella Roja. La couleur de l’étoile a visiblement dérangé le fascisme au pouvoir puisque le rouge est abandonné avec l’avènement de la dictature franquiste[18]. En 1936 l’entreprise atteint le chiffre de 682 travailleurs[19]. C’est une importante firme polyvalente, gérant toute la filière brassicole (17 sections) et des industries annexes (12 sections dans le domaine du bois, du textile, de la métallurgie, de l’électricité, etc.). Au début de la révolution, la séquestration n’est pas totale et l’ancienne direction est maintenue, mais après une malversation financière (vols dans les fonds de l’entreprise), les administrateurs sont expulsés et l’entreprise est totalement confisquée et auto-administrée, avec une assemblée générale comme instance décisionnelle principale. Le Consejo de Empresa (Conseil d’Entreprise) applique les décisions. Dans le cadre de l’Industria Maltera y Cervecera Socializada se créé un Conseil Central de 9 travailleurs, 3 pour chaque entité du regroupement. Durant la période collectivisée de 1936 à 1939 DAMM n’a pas cessé sa production, à la différence d’autres brasseries espagnoles qui ont momentanément fermées, et au contraire l’augmente en s’appuyant sur deux marques de bière : Estrella Dorada et Bock. Elle atteint un sommet en 1937 avec 200 000 hectolitres produits. Elle se serait mieux équipée et aurait pratiqué une sorte de troc égalitaire avec la paysannerie pour se procurer les céréales en échanges de semences[20]. En fin 1937 le prix de la bière n’a pas augmenté selon la volonté du Conseil d’entreprise pour continuer à favoriser la population laborieuse.

Pour cette firme comme pour d’autres entreprises collectivisées, les avantages et le mieux-être sont évidents et diversifés. Le deuxième article cité de Tierra y Libertad en décrit tous les aspects, en ce centrant sur le cas de La Moravia, renforcé par les autres notamment sur le cas de la Moritz. Les salaires sont augmentés et l’écart homme-femme est supprimé avec l’établissement d’un salaire unique à vocation familiale, les différences ne jouant plus que sur les différences d’âge ou sur les fonctions, les métiers insalubres touchant une sorte de prime supplémentaires. On applique la semaine de 40 heures, avec 7 heures de travail pour la plupart des journées. Des aides sociales (salaire maintenu pour les salariés malades, santé gratuite, avec possible accès d’urgence auprès des médecins garantis dans la Fábrica Moritz, retraite à 60 ans, vêtements et chaussures fournis gratuitement), des appuis financiers et des locaux adaptés sont accordés aux travailleurs (bibliothèque, salle de conférence, vestiaires séparés avec possibilité de se laver, salle de repos adaptée, sanitaires modernes), mais aussi parfois pour leurs familles (compléments familiaux pour chaque naissance jusqu’à 3 enfants) et particulièrement pour les enfants (école avec piscine, douches, lieux sportifs). Une partie des revenus de ceux qui luttent en première ligne sont également pris en charge par l’entreprise, ainsi la quarantaine de compagnons de la brasserie Moritz le sont financièrement par la Caja de la Fábrica (la Caisse de l’usine). L’accueil de réfugiés, si nombreux alors du fait des avancées franquistes, par des familles des salariés, est en partie pris en compte. Nous nous trouvons ici devant une vraie création socio-économique et politique au profit des classes travailleuses et de la lutte révolutionnaire, bien en avance pour son temps.

Pour retenir un cas individuel exemplaire, prenons Benito PASANAU BLANCH (Benet Antoni PASANAU BLANCH, 1900-1936)[21], employé dans la S.A. DAMM comme charretier dès 1923. Ce militant actif de la FAI-CNT dont il est délégué est licencié par la brasserie pour fait de grève le 9 mai 1933[22]. En 1933 cette brasserie qui compterait plus de 300 ouvriers cherche à dissimuler sa politique sociale désastreuse (peut-être plus de 70 licenciements). Selon des informations non prouvées, Benito aurait peut-être résisté à la mitrailleuse depuis le toit de la fabrique contre l’insurrection franquiste en été 1936[23]. Ce qui est certain est qu’il entre comme volontaire dans la Colonne anarchiste Durruti et qu’il reçoit une blessure qui sera mortelle lors de la prise de Caspe en Aragón. Il meurt à Barcelone dans la clinique La Alianza le 06/08/1936. Son corps serait exposé dans la brasserie DAMM et c’est de là que part un important cortège (photo dans l’article cité) pour le mener au cimetière de San Andrés (ou San Andreu, photo également dans l’article cité). Ses compagnons ouvriers FAI-CNT de la Brasserie font passer un communiqué le concernant dans Solidaridad Obrera du 08/08/1936)[24]. Preuve de l’importance de ce militant le 25 septembre 1937 l’Ayuntamiento de Barcelona (la mairie) transforme la calle (rue) Rogent en calle Benet Pasanau, appellation conservée jusqu’en avril 1939. Son fils Santiago PASANAU SOLÀ, né en 1922, est lui aussi un militant libertaire.

À Madrid, l’entreprise de Santa Bárbara fut dirigée par un comité ouvrier UGT, mais ce ne fut pas un succès car elle dû suspendre ses activités du fait des bombardements.  L’autre firme madrilène Cerveza El Águila fut occupée (incautada) pendant 32 mois ; il semble qu’il y eut quelques assassinats de dirigeants durant la bataille de Madrid. La firme Mahou elle-même réquisitionnée poursuit à minima sa production.

Militant cénétiste connu, Avelino CLAVERAS PLATERO qui travaille dans la Brasserie Chocola jusqu’en août 1936, devient ensuite chef des gardes des cafés restaurants, dont le siège est le café Molino. Il conserve ce poste jusqu’en décembre 1936.

Michel.antony@wanadoo.fr – Texte rédigé le 17/05/2024. Mis à jour le 23/05/2024


[1] Cerveza = bière ; Cervecería = brasserie/pub ; Cervecera = brasserie/entreprise – brassicole.

[2] Mot peu usité en français mais beaucoup dans la sphère hispanophone pour désigner l’absence de pouvoir (kratos) ou de domination, et donc presque synonyme d’anarchie ou de mouvement et pensée libertaires.

[3] Maltería = malterie ; Maltera = également malterie, ou plutôt de la malterie

[4] ADAM BERNAD Roger/ANTEBI ARNÓ Andrés/FERRÉ PANISELLO Teresa/GONZÁLEZ MORANDI Pablo Gràfica anarquista. Fotografia y revolució social, 1936-1939 – Gráfica anarquista. Fotografía y revolución social, 1936-1939, Barcelona: Ajuntament de Barcelona, 208p, 2020, p.170-175

[5] FAI = Fédération Anarchiste Ibérique fondée à Valence en 1927

[6] Femmes Libres, le plus important mouvement féministe révolutionnaire de l’histoire espagnole du XX° siècle, est depuis avril 1936 la quatrième branche de l’anarchisme ibérique avec la CNT, la FAI et les jeunesses libertaires FIJL-Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires fondée en juin 1932.

[7] AIT = Association Internationale des Travailleurs, syndicaliste-révolutionnaire, fondée à Berlin en 1922

[8] https://archivorebelde.org/pages/5e8384ea2a9f1a3602fc9108?page=6&search%5Bnames%5D%5B%5D=Tierra+y+Libertad&search%5Btags_op%5D=and

[9] De la CNT

[10] LÓPEZ AYESA Andrés, -in-https://militants-anarchistes.info/spip.php?article8272, consulté le 25/05/2024

[11] https://archivorebelde.org/pages/5e8384fb2a9f1a3602fc910f?page=6&search%5Bnames%5D%5B%5D=Tierra+y+Libertad&search%5Btags_op%5D=and

[12] Compañera devrait plutôt se traduire par camarade que par compagne qui n’a pas le même sens qu’en français. Dans le mouvement libertaire espagnol, à la différence du mouvement marxiste, le terme compagnon est souvent préféré à celui de camarade, on en a la preuve ici.

[13] https://archivorebelde.org/pages/5e83850d2a9f1a3602fc9116?page=6&search%5Bnames%5D%5B%5D=Tierra+y+Libertad&search%5Btags_op%5D=and

[14] FOLGARE Paul/SOUCHY Agustín Colectivizaciones. La obra constructiva de la Revolución española. Ensayos, documentos y reportajes, Barcelona: Tierra y Libertad, 196p, 1937

[15] https://archivorebelde.org/pages/5e83851f2a9f1a3602fc911d?page=6&search%5Bnames%5D%5B%5D=Tierra+y+Libertad&search%5Btags_op%5D=and

[16] Photo du bâtiment sur https://www.barceloneautrement.com/moritz-biere-barcelone/, consulté le 17/05/2024

[17] OBIOLS Isabel 125 años de cerveza DAMM, -in-El País, Barcelona, 20/07/2001

[18] https://en-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/Estrella_Damm?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=rq consulté le 23/05/2024

[19] CASTELLS DURAN Antoni Cervezas Damm. Colectivización, -in-La Barcelona rebelde, Límites Octaedro, 3° edición, p.300-301, 2021

[20] https://www.economiedistributive.fr/I-La-collectivisation-de-1936-en, consulté le 17/05/2024

[21] Portrait dans http://www.estelnegre.org/documents/pasanau/pasanau.html, consulté le 17/05/2024

[22] Fiche de travail dans http://www.estelnegre.org/documents/pasanau/pasanau.html, consulté le 17/05/2024

[23] GASCÓN RICAO Antonio In memoriam, 84 aniversario de la muerte de Benet PASAU BLANCH, Ser Histórico, Portal de Historia, 29/08/2020, https://serhistorico.net/2020/08/29/in-memoriam-84-aniversario-de-la-muerte-de-benet-pasanau-blanch-antonio-gascon-ricao/, consulté le 17/05/2024

[24] Article photocopié dans http://www.estelnegre.org/documents/pasanau/pasanau.html, consulté le 17/05/2024