Face à l’entêtement de la direction d’Unilever qui, après avoir vu deux plans de «sauvegarde» de l’emploi retoqués par le tribunal d’instance de Marseille, persiste dans sa volonté de fermer l’usine de conditionnement de thés et d’infusions de Géménos (13), les salariés de Fralib ont tenu un meeting à la Bourse du travail de Paris ce vendredi 24 février 2012. Plus de 500 personnes étaient présentes. Outre les représentants de l’UD-CGT de Paris, de la FNAF-CGT (Fédération de l’agro-alimentaire) et d’André Chassaigne, co-président du Comité national de soutien et de lutte des salariés de Fralib, les différent-es candidat-es de gauche à l’élection présidentielles ou leurs représentant-es sont intervenu-es à la tribune. Les salarié-es de Continentale Nutrition du Vaucluse et des pépinières Georges Delbard de Montluçon ont aussi fait connaître leur lutte. Une occasion de populariser le plan original élaboré par les salariés de cette entreprise qui vise à maintenir la fabrication sur place, à relancer une filière locale de production de plantes aromatiques, le tout sous le contrôle des travailleurs et des différentes parties prenantes au projet.

Introduction d’Olivier Leberquier

Le projet présenté par Olivier Leberquier

Conclusion d’Olivier Leberquier

Intervention de François Hollande

Intervention de Philippe Poutou

Intervention de Nathalie Arthaud

Intervention de Karima Delli, représentante d’Eva Joly

Intervention de Jean-Luc Melenchon

Pour plus d’informations, nos précédents articles :

Fralib : troisième plan « social »

La portée politique du combat des Fralib

Fralib : emploi et réappropriation autogestionnaire