L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne sera pas construit. Cette décision est le résultat de plusieurs années de mobilisation des habitant-es et paysan-nes locaux qui ont été largement soutenu-es par de nombreux citoyen-nes, notamment celles et ceux qui se sont installé-es sur les terres inoccupées rebaptisées ZAD (Zone à défendre). Ensemble, ils et elles dénonçaient un modèle de développement centré sur toujours plus de profits pour les multinationales au profit d’une société auto-organisée et respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.
Alors que cette décision raisonnable permet le développement de nombreux projets agricoles par celles et ceux qui se sont installé-es sur la ZAD, le gouvernement Macron entend aujourd’hui rappeler ce qu’est l’État répressif. Depuis plus d’une semaine, le gouvernement a détaché plusieurs milliers de gendarmes et de CRS, avec engins blindés et hélicoptères pour « déloger » les zadistes : ridicule autant que révoltant. Il justifie l’opération en expliquant que les personnes concernées n’auraient pas déposé de projet agricole. L’État destructeur contre les projets auto-organisés des citoyen-nes. Pourquoi ce qui a été possible au Larzac en 1981 ne le serait pas pour Notre-Dame-des- Landes ?
Ce dimanche, de nombreuses personnes sont venues soutenir les zadistes, transformant l’opération de police qui était annoncée en fiasco politique. Bas les pattes devant la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ! Fin de la politique répressive et de toutes les poursuites contre les zadistes !
Le communiqué de l’ACIPA et de COPAIN 44, associations historiques du mouvement, du 17 avril est là https://www.acipa-ndl.fr/actualites/communiques-de-presse/item/813-un-dialogue-pour-sortir-de-cette-situation