La reprise des entreprises par les salariés peut-elle être un moyen de
dépasser le capitalisme ? Quel rôle les syndicats, et plus particulièrement
la CGT, peut-elle jouer dans cette forme de réappropriation du travail
et de la production ?
Le 16 mars 2016 de 14 h à 16 h 30
salle Mezzanine (dans le Patio)
CGT – 24 rue de Paris 93100 Montreuil
(Métro Porte de Montreuil ou Robespierre)
- Quel rôle des syndicats ?
- Faut-il transformer des collectifs de lutte en collectifs de production pour desserrer l’étau de la spéculation financière ?
- Témoignages des coopérateurs d’HélioCorbeil, Andines et Coopaname.
Pour en débattre, nous accueillerons :
- Gérald GLANCER, délégué syndical d’Helio Corbeil,
imprimerie reprise en SCOP par ses salariés en 2012. - Noémie DE GRENIER, co-directrice de la Scop Coopaname
et membre de la Manufacture coopérative. - Marilyne POULAIN, responsable immigration à l’UD CGT
75, animatrice de la grève des coiffeurs-ses du 57 boulevard de
Strasbourg. - Michel BESSON, cofondateur de la coopérative de commerce
équitable Andines. - Benoît BORRITS, Association pour l’Autogestion, auteur
du livre « Coopératives contre le capitalisme ».
Débat animé par Richard Delumbée.
Pour participer, il est nécessaire de s’inscrire avant le 13 mars auprès de syndicatetcooperatives(at)gmail.com en indiquant vos noms, prénoms, éventuellement organisation, adresse et téléphone.
ou de venir avec l’invitation imprimée.
Renseignements : 06 30 94 88 37
Bonjour,
très intéressée par le livre « coopératives contre capitalisme », j’en ai acheté un 2ème exemplaire et le fait circuler dans le collectif militant qui est le mien.
Et si je suis d’accord qu’il faut couper court au repli « réactionnaire » sur l’Etat nation, il me semble que l’ Etat nation est l’incontournable espace de lutte de classe et de démocratie : comment prendre pouvoir ailleurs, cet ailleurs que le capitalisme financier et spéculatif a transformé en coquille vide de sens politique et de pouvoir des peuples.
Non pour moi, « l’identité ce n’est pas la guerre, » des héritages à respecter et à intégrer dans les luttes de classe.
Est-ce que la mouvance autogestionnaire se soucie de sa maîtrise de l’intelligence collective appliquée aux groupes humains afin de se doter d’outils puissants de décision partagée?
L’organisation se structure soit autour du chef, ce que ne veut pas l’autogestion, soit autour de l’intelligence collective.